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Dierre

Dierre

La mairie et ses services

Maire : Max Besnard

Site internet : www.dierre37.fr

Jours et horaires d’ouverture : 

Du mardi au vendredi de 13h30 à 17h45

Présentation de la commune

Population : 638 habitants

Nom des habitant·e·s : Dierrois, Dierroises

Histoire et situation géographique

La commune s’étend sur 10,3 km² et compte 610 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 56,7 habitants par km², Dierre a connu une nette hausse de 17,3% de sa population par rapport à 1999.

Situé à 230 km de paris, 18 km de Tours, 5 km de Chenonceaux et 11 km d’Amboise, il est aussi accessible par l’A85, sortie Bléré.

Dierre est à 5 min de la gare de Bléré La Croix desservie par St Pierre des Corps (Le TGV rejoint Paris en 55mn)

Situé à 59 mètres d’altitude, la rivière « Le Cher » est le principal cours d’eau qui traverse la commune de Dierre.

II semble que les premiers habitants se fixèrent au nord du bourg actuel, le manoir de la Secréterie étant son centre administratif les anciens fiefs du Fourneau et de Boisbonnard nous le rappellent. Ce dernier hameau, jadis cerné d’un bois, doit son nom à une lignée de propriétaires appelés Bonnard.

A l’époque mérovingienne il y aurait eu un atelier de monnaies frappées. Daria Vicus, premier nom de Dierre, qui devint par la suite Dédera, Deera, Dierra, Dière, Dierres au siècle dernier.

Au XIII’ siècle nos vignerons découvraient la qualité du vin blanc que leur procurait le coteau. Cette culture se développera jusqu’au XIX’ siècle, et la plus grande partie de la récolte était dirigée du port de Saint-Martin-le-Beau où des péniches destinées à cet effet s’y amarraient. L’apparition du phylloxéra, en 1890, détruisit tout le vignoble. Importés d’Amérique, des plans sauvages, résistant à cette terrible maladie, permirent le renouvellement au moyen de greffes.

Patrimoine

L’église et le prieuré
Appelé successivement DARIA VICUS, du nom d’une peuplade d’origine perse, puis DARRAE, DERDERA, puis DERRA, au 7ème siècle, le nom de DIERRE est définitivement adopté.

L’église est sous le vocable de Saint Médard, patron des bouchers, car les travaux d’agrandissement furent facilités grâce à l’argent des bouchers d’Amboise qui, au Moyen Age avaient en échange la possibilité de faire paître leurs bovins dans les prairies bordant le Cher. Construite au XIème siècle, l’église appartenait primitivement au chapitre d’Orléans qui la céda à l’Abbaye Bénédictine de Saint Julien de Tours, sous l’abbé Richer au XIIème siècle, pour passer ensuite sous l’autorité de l’Abbaye de la Sainte Trinité de Beaulieu les Loches. Un prieuré lui fut ajouté, il fut cédé un peu plus tard à l’Abbaye de Beaulieu. La cure (direction spirituelle de la paroisse de Dierre) était alors alternativement sous le contrôle des abbés de Saint Julien et de Beaulieu. Lors de divers travaux, de nombreux squelettes furent mis à jour, notamment aux abords de l’église, sous la route qui traverse le bourg ; les prieurs et les notables étant eux inhumés sous l’autel ou dans l’allée centrale

L’église est construite sur les parements courant en maçonnerie de calcaire hourdée à la chaux et au sable ocre rouge, sur des parties ouvragées en pierre calcaire blanche appareillée pour les portails, voûtes, arcades, piliers, remplages, rampants, baies, contreforts, clocher et chevet.

Elle supporte une cloche en bronze de 300 kilos, bénie et baptisée le 30 septembre 1888 du nom d’Anne-Eglantine, sa marraine fut Eglantine Coqueray. Dans le mobilier de l’église, on remarque une très belle piéta du XVème siècle, des fragments de vitraux du XVIème siècle, ainsi qu’un baptistère en pierre. En 1963, Dierre a reçu la visite de la Reine-Mère d’Angleterre.

Le manoir privé de Coquiau (XVIe siècle) était partiellement en ruines depuis 1824 il vient d’être rénové par un particulier. Coquiau était un fief relevant du château d’Amboise. Ce manoir possède un pigeonnier hexagonal dont les murs en moellons sont soutenus aux angles par un chaînage en pierres. Le toit à six pans est recouvert de tuiles plates. Il n’a qu’un seul trou d’envol.

Le château privé de Vauhardy a été bâti aux XVIII e et XIXe siècles.

Il existe deux lavoirs à Dierre celui de la rue de la Roche et celui de la rue du Prieuré.

Le logis privé de la Secréterie (XVIIe Siècle) appelé autrefois l’Appeterie : ancien logis seigneurial dont il reste quelques vestiges après sa reconstruction de 1860. C’était un fief relevant d’Amboise.

Contacts

Adresse : 
1400 rue de Chenonceaux
37150 Dierre

Téléphone : 
02.47.57.93.86

Fax : 
02.47.23.91.74

E-mail : 
mairie@dierre37.fr